Ambiances du démarrage

J'ai démarré les ateliers avec deux petites filles très débrouillardes. Je me rappelais des présentations difficiles avec mon fils au même âge, il était vite débordé, ne voulait pas essayer : pour les verser il ne portait pas le plateau droit, et était bloqué par la peur de tout faire tomber ; pour les cadres d'habillage il ne s'entraînait pas, je me rappelle qu'il avait eu beaucoup de mal avec les boutons en particulier.
Nos premiers ateliers, qui ont duré une heure environ, se sont donc très bien déroulés avec des enfants très motivées pour venir travailler. La difficulté que j'ai rencontrée et que je rencontre encore est avec mon fils, mais ça j'en reparlerai dans un billet spécifique.
Pour un petit garçon qui vient deux fois par semaines, la mise en place s'est également réalisée assez facilement. Il entre en concentration et répète volontiers l'activité.

Pour le moment, j'observe les enfants sans mettre trop de règles. Je veille à travailler sur le silence et les chuchotements, ainsi qu'à repérer le moment où l'enfant qui ne fait rien aurait besoin d'un coup de pouce pour s'y mettre.
J'essaie également de doser l'importance que chacun puisse travailler seul, et que parfois les enfants puissent se regrouper, ce que je tolère surtout pour les jeux libres de ma classe, ou le plateau de casser des noix que j'ai mis en place. C'est en particulier difficile pour les deux soeurs que j'accueille et qui veulent faire la même chose.